CHANTAL et GUY CHABANT    

Impressions Générales

Photos

.Voyage SNCF LILLE -FIGEAC le matin , départ vers 15h30, marche l'après midi arrivée au gite vers 18h40.
Beaucoup de routes goudronnées (au moins 80%) ce qui est pénible.
FAYCELLES est un village avec de belles maisons en pierres dorées du pays.
Le long du chemin pendant plusieurs jousr on rencontre des "caselles", constructions rondes ressemblant à un pigeonnier, mais qui semblent plutot être des abris de bergers (autrefois). Certaines sont maçonnées, d'autres sont en peirres sèches y compris le toit.

Départ 8h50 arrivée 15h. Agréable chemin en foret de chênes très ombragé.
vers Gréalou, nous croisons un jeune espagnol qui remonte le GR65 jusqu'en Suisse avec 2 chevaux, une guitare ...
Un gros orage cette nuit détrempera le chemin le lendemain.

Départ 8h20 arrivée 14h.
Toute la journée sera sous la pluie, sauf l'arrivée à Limogne sous le soleil.
Nombreux passages en forêt, et sentier très pierreux. Vous y trouverez, par temps de pluis comme nous, les plus énormes vers de terres qui existent !
Nous trouvons heureusement un abri pour notre repas de midi, au Mat de Darlat, dans l'ancien four à pain
J'ai une petite engueulade avec 3 hongrois qui montent à l'étage (escalier en bois, plancher en bois) avec leurs chaussures de marche, alors qu'il y a un ratelier en bas (ils prétendent que leurs godasses sont propres).
5 chambres de 4 lits, plus 1 petite de 1 lit ou dormira Michel.
Limogne possède un musée de la vie campagnarde, avec une panoplie d'anciens outils agricoles.. Mérite une visite.

Départ 7h50 arrivée 16h30. Toujours de larges chemins empiérrés en forêt.
Arrêt café au Mat de Vert (Relais St Jacques, dit "Chez Maurice") ou le patron rêve de transformer sa maison en vrai gite (mais pour l'instant, il en est loin hélas pour lui : les 2 nantais ont couchés dans la caravane de ce relais, mais ont trouvé les sanitaires "holé holé")
C'est sur ce parcours que nous ferons connaissance avec 3 marcheurs (famille BOURRY : Mr, Mme et son frère) , qui se déplacent avec un énorme matériel de reportage : grosse caméra , super appareil photo Nikkon professionnel avec objectifs ; chacun porte ainsi au moins 5 KG en sus du sac normal. Ceux ci filment et interviewent les pélerins, nous garderont contact avec eux, et nous acheteront le DVD qu'ils vendront au sein de leur groupe de cinéastes amateurs.
Sur le pont de CAHORS, nous passons dans la guérite ou officient deux bénévoles qui accueillent et ressencent les pélerins, ainsi que les vélocipédistes.
Michel, qui fait transporter son sac par TransBagages, a une mauvaise surprise : pas de sac. Après plusieurs appels par la chef du gite, et quelques échanges vifs avec le responsable de la société, le chauffeur de TB récupérera sur son retour le sac qu'il avait par erreur déposé au refuge suivant et le déposera vers 21h, ce qui nous permettra de retrouver notre "sac de couchage" qaue nous avions mis avec les affaires de Michel !

Départ 8h00 arrivée 15h00.

Nous passons bien entendu par le célèbre pont médiéval Valenté de Cahors, suivi par une courte mais super raide grimpette sur l'autre rive du LOT.
Encore une journée avec beaucoup de goudron ... et un ciel généralement gris, mais ensoleillé à la fin.
Nos deux nantais viendrons eux aussi ici (car le gite municipal de Lascabannes ets complet à cause d'un groupe d'allemands), mais coucherons dans la caravane qu'ils trouverons un peu humide et fraiche.
L'originalité, c'est le repas du soir VEGETARIEN dans la maison du proprio.

Départ 8h20 arrivée 16h30.
A l'entrée de Montcuq, nous discutons avec une vieille personne d'origine polonaise, qui nous laisse prendre de bonnes figues sur son figuier qui borde le GR.
Nous visitons la tour et le donjon de Montcuq ; une pancarte indique que nous sommes à 1152 KMS de COMPOSTELLE.
Après une montée ombragée en sortie de Montcuq, nous passons en bordure d'un champ de pruniers : les prunes y sont mures et délicieuses; cela juste avant la ferme BONAL, ou l'agriculteur a placé sur un étal des produit de la ferme (tomates, jus de fruits, etc) et compte sur l'honnêteté des pélerins pour payer leurs achats, cela sans surveillance aucune ... Quelle confiance !
Après deux jours de ciel nuageux, c'est sous un soleil de plomb que nous allons passer vers Montlauzun jusqu'à Lauzerte.
Le gite dispose d'une piscine, ce sera un plaisir de s'y plonger bien que l'eau soit assez froide.
Le patron, très sympa, nous monte en voiture jusqu'au centre du village, pour nous faire visiter des caves ; hélas la personne qu'il connait et possède les clés des lieux n'est pas là, et nous ne verrons ces caves voutées qu'à travers un soupirail. Mais la place à arcades et l'église de Lauzerte méritent la visite.

La région du Quercy regorge de pigeonniers de toutes formes et styles : vous en verrez certainement plusieurs le long du GR65. La chapelle St-Sernin, au creux d'un vallon, offre ses cloches aux visiteurs et vous serez tentés, comme nous, de tirer sur les cordes pour entendre leur tintement.
Je découvre un peu plus loin, grace aux compétences de Michel, mon 1er champ de soja et ses gousses ressemblant à des haricots. L'auberge de l'AUBE NOUVELLE était signalée sur internet comme ayant subie un incendie, et ne plus accueillir de pélerins. C'était en fait la chambre de la grand-mère qui avait brulé, par une bougie renversée. Cette auberge est tenue par des belges , Mme De Smeet. La place de la mairie de DURFORT est désignée pour une halte, avec ses bancs et son ombrage.
Le gite de St Martin est une magnifique batisse avec des chambres luxueuses, et une piscine, et la petite fille de la patronne, très peu sauvage, nous a tenu compagnie pendant toute l'après midi.Mais le désagrément, c'est que les proprios ont TROIS gros chiens qu'ils laissent en totale liberté, qui vont et viennent dans la maison, et surtout dans la salle à manger à l'heure du repas.Non pas que ces chiens soient dangeureux ou menacants, mais ils sont encombrants et très "casse-pied". Nous n'apprécionst absolument pas de manger, avec un museau un peu baveux à quelques centimètres de notre assiétte !
Le gite abrite cette nuit un groupe de 8 allemands arrivés en minibus tardivement (vers 19h30) accompagnés d'un prêtre. Cela rompt l'ambiance à table, car il y a un brouhaha assourdissant en allemand toute la soirée. Et le mari de Mme Georgina semble excédé et de mauvais poil, probablement parce que ces allemands ont provoqué un décalage très tardif du repas.

Toujours du soleil et du ciel bleu, mais beaucoup de vent le long du canal. Comme la plupart des pélerins, nous prendrons la voie du canal plutot que le GR65 officiel qui serpente sur les collines de la rive droite de la Garonne. Hélas, aucun bateau de plaisance ce matin pour égayer ces longs KM de plat rectilignes. Notre copain MICHEL nous a abandonné à Moissac pour rentre chez lui, et nous ne sommes plus que deux à marcher.Plusieurs randonneurs pressés et rapides nous doublent, dont un groupe de 4 qui prévoit de faire 38 kms ! L'un des 4 a couché dans la même piaule que Michel, et le pauvre Michel a subit son odeur "puante" nous a t il dit ... C'est ça aussi les inconvénients du chemin de St-Jacques ... des promiscuités quelquefois désagréables !
Mais la plupart iront jusqu'à St-Antoine ou le gite d'étape semble attirer beaucoup.
Au village précédent, il il a une fête agricole, avec un cocnours de beaux chevaux de trait et de vaches "blondes d'aquitaine".
Et pourtant, étape d'Auvillar est un super choix : le village est agréable, la place aux halles (rondes) est admirable, une célébrité y loge, on a une vue dominante sur la Garonne et la centrale nucléaire de Golfech, nous y rencontrons un habitant super marrant, qui nous donne sa recettede cuisine secrete, le gite "du curé" ou nous logeons est super mignon et intime (4 places) (*), et cerise sur le gateau, c'est la JOURNEE du Patrimoine (entrée gratuite) : nous visitons les deux musées de Auvillar : BATELERIE et FAIENCES : faites comme nous, et surtout ne passez pas dans ce village au pas de course !
Les deux autres occupants de notre gite sont un Quebecois de Montréal associé à une Savoyarde ; ils semblent former un couple, mais ce n'est que provisoire. Nous les verrons encore à quelques étapes, et au final nous retrouverons la Savoyarde seule, ayant des problèmes de genoux, abandonnée par le Québécois qui a continué à toute vitesse afin de tenir son planning de marche jusqu'au jour prévu de son billet d'avion de retour au Canada !

Nous entrons dans un pays de coteaux et de collines, qui se continuera dans le Gers et le pays Basque. Les fermes sont souvent au sommet des collines. Tournesol, sorgho, maïs sont les cultures dominantes. De Flamarens à Miradoux, on peut applaudir le Conseil général du Gers pour avoir acheté quelques mètres de terres agricoles afin d'établir le GR en bordure de la route, mais séparé.
Nous faisons notre pause midi dans une belle pature en pente avant Miradoux, d'ou nous voyons arriver de loin les autres pélerins. passent alors : un jeune très musclé, qui fonce, campe ou bivouacque et fait donc de longues étapes .. Puis nos amis Thérèse et Yves (les nantais) .. Puis Claude (le Canadien) et Marie-Josée (la savoyarde).
Ce sera encore une journée belle, mais ventée.